Les chiffres clés du secteur de l’assurance en France
Le secteur de l’assurance occupe une place fondamentale aussi bien dans le fonctionnement de l’économie française que dans la sphère mondiale. Depuis 2003, le CA des organismes français et leur filiale réalisé à l’étranger n’a jamais cessé de croître, passant de 65,2 Mds € en 2003 à 106,3 Mds en 2010.
La France par rapport au reste du monde
Le marché mondial de l’assurance est actuellement dominé par les États-Unis, qui se trouvent au premier rang suivi par le Japon. La France se situe en bonne position. Cette dernière occupe en effet la 4e place, derrière le Royaume-Uni, et collecte environ 6,5 % des cotisations mondiales, soit près de 211 235 millions d’euros. Par ailleurs, ces derniers temps ont été marqués par un rebond des activités des assureurs français dans les pays étrangers, notamment dans les pays asiatiques. Outre le continent européen et américain, l’Asie constitue désormais un marché à très fort potentiel pour les acteurs français. En revanche, la part de marché des succursales et filiales étrangères implantées en France est évaluée à 21,5 %.
Le cas particuliers des assurance vie : lourd déficit début 2012
Même si l’assurance en général se porte bien l’assurance vie a du mal à tirer son épingle du jeu. Si le montant total des versements enregistré sur la période janvier-mars de l’année 2011 était de 47,2 milliards, sur la même période en 2012 la collecte n’est que de 40,2 milliards selon le rapport de la FFSA et du GEMA. Parallèlement, les assureurs ont reversé 42.9 milliards en 2012 contre 35, 2 en 2011. L’assurance vie accuse donc un déficit important, mais qui d’après les chiffres du mois d’avril tend à se réduire pour un retour à l’équilibre.
Le secteur de l’assurance française face au problème d’emplois
Des études ont montré qu’à l’horizon 2015, le départ d’un nombre important de personnes travaillant dans ce secteur est attendu. En effet, en France, près de 30 % des employés de ce secteur sont âgés de plus de 55 ans dont 42 % sont des cadres supérieurs. Afin de remédier à ce problème, un plan de recrutement massif de 1 500 cadres par an s’avère nécessaire. Par ailleurs, face à la concurrence endurée par les différentes institutions, ces dernières années enregistrent un taux de recrutement élevé de spécialistes en technique commerciale et en informatique.